Au-delà de la fin d’une série de légende, cet opus mérite un intérêt particulier car il porte le concept à son summum. Voici donc mon dossier du quatrième et (sans doute) dernier volet des aventures de l’assassin le plus classe que cette terre ait connu.
Graphismes
Cet aspect n’est certes pas le plus important mais il faut quand même noter que sans être une tuerie absolue, le jeu est tout à fait correct et s’avère convaincant d’un point de vue technique. Toutefois, la version PC (c’est probablement dû à ma bécane) semble souffrir de quelques ralentissements.
Scénario
Bien que particulièrement intéressant, il me semble plus sympathique envers ceux qui n’aurait pas encore terminé le jeu de ne pas s’épancher sur ce point ! Notons donc simplement que l’histoire vous captive dès lors passées les 2 ou 3 premières missions.
Ambiance
On commence là les choses sérieuses ; amis cardiaques veuillez passer votre chemin ! Servie par un Jesper Kyd décidément très inspiré (et très talentueux), la bande son élève la tension à un degré inimaginable et vous plonge à fond dans un feeling théâtral sans équivalent. Le nombre impressionnant de PNJ vaquant à leurs occupations rend également le jeu très immersif même si les niveaux sont de véritables points de rassemblement pour clones (un petit clin d’œil au background sans doute).
Gameplay
Last but not least. C’est indiscutablement l’intérêt essentiel du jeu : ouvert, dur, riche, exigeant, sans compromis et sans aide, en un mot : hardcore. Si vous n’avez jamais touché à un hitman de votre vie (honte à vous) vous allez souffrir, lâché à l’entrée d’une zone avec pour seule information l’identité de vos cibles, libre à vous de découvrir d’abord puis de choisir la meilleure façon d’effectuer le sale (mais rémunérant) boulot : boum boum bang bang partout, une balle une vie, accident regrettable, le choix est large d’autant plus que les niveaux sont (très) grands et peuvent être parcourus de long en large pour peu que vous disposiez des moyens adéquats (passes, déguisements). Gardez cependant à l’esprit que votre méthode influence directement votre classement. Bref sur ce plan, IO affiche clairement son point de vue : le jeu se destine aux fans sans se soucier des autres ! A bon entendeur salut !
Les défauts
La perfection n’est pas de ce monde ! Ainsi, Blood Money présente quelques défauts heureusement mineurs : une IA trop suspicieuse qui sait tout de suite que vous n’êtes pas un personnage normal comme si vous aviez un « faites attention à moi » tatoué sur le front, une durée de vie (pourtant fort convenable) artificiellement rallongée par l’impossibilité de quitter une mission sans la recommencer dès le début après, enfin comme si la carte n’était pas déjà trop précise, des séquences cinématiques en split screen vous facilite énormément la tâche en vous indiquant généralement où, quand et comment frapper.
Remarques personnelles
Je n’ai pas joué au 1, ni terminé le 2 (pour une raison stupide que je vous expliquerai peut-être un jour) et n’ai pas joué au 3.
J’adore ce jeu (j’ai aussi adoré le 2).
Les gars de chez IO se la jouent Rockstar et viennent bousculer GTA sur le plan sexuel : il y partout des bombasses aux formes généreuses et cout-vêtues, les scènes et allusions quasi-pornographiques ne manquent pas non plus.
L’humour est également au rendez-vous avec - après chaque mission – une revue de presse relatant vos exploits mais surtout divers articles complètement décalés se moquant ouvertement de la société.
P.S. Comment peut-on connaître son score final sur l'ensemble du jeu?